Ils ont dirigé le LAAS

1967-1974, Jean Lagasse, adjoint : Georges Giralt
1975-1976, par délégation de Jean Lagasse, Henri Martinot
1977-1980, Georges Grateloup, adjoint : Daniel Estève
1981-1984, Daniel Estève, adjoint : Alain Costes
1985-1996, Alain Costes, adjoint : Daniel Estève
1997-2002, Jean-Claude Laprie, adjoint : Augustin Martinez
2003-2006, Malik Ghallab, adjoint : Antonio Munoz-Yague
2007 - , Raja Chatila, adjoint : Jean-Louis Sanchez

Les "barons"
Ils ont dirigé le LAAS, en tant que directeur, adjoint ou sous-directeur, avec, selon les circonstances ou leur volonté personnelle, des mandats plus ou moins longs, menés ou non jusqu’à leur terme, renouvelés ou pas. La plupart d’entre eux se sont particulièrement investis et distingués par leur action décisive pour le LAAS, œuvrant à son organisation interne valorisant compétences et talents, à son rayonnement scientifique, en y prenant souvent une part personnelle d’importance, à son enracinement régional ou à ses relations avec l’industrie potentiellement utilisatrice d’applications de travaux de recherche menés en son sein, travaux pourvoyeurs par ailleurs de ressources complémentaires non négligeables. Chacun a eu son style, ses priorités, sa marque mais ils ont eu quelque chose en commun : une volonté déterminée, un certain aplomb à faire valoir, voire imposer un point de vue, un goût prononcé pour le pouvoir et l’action qu’il permet, une capacité à susciter l’adhésion, une propension à « occuper le terrain », non sans ruse ni panache. On les a appelés les « Barons » (« homme libre » en francique, « grand seigneur » à l’époque féodale puis « protecteur, complice » au XXe siècle), appellation donc empreinte d’esprit chevaleresque. « On » est indéterminé, tout comme la liste des Barons est connue mais pas écrite. C’est une cooptation par eux-mêmes et une sorte d’évidence pour les observateurs, internes et externes au LAAS, du phénomène. Un style en somme. Indissociable du LAAS et de son histoire.