Publication trimestrielle du Laboratoire
d'analyse et d'architecture des systèmes du CNRS
La grande sélectivité spectrale des filtres à réseaux résonnants, associée à leur structure reposant sur un faible nombre de couches, en fait des dispositifs potentiellement très concurrentiels des filtres conventionnels de type Fabry-Pérot. Ainsi, leur utilisation dans de nombreux systèmes spectroscopiques, notamment dans des systèmes embarqués pour des applications spatiales, suscite un intérêt grandissant qui a motivé les travaux que nous allons présenter. En effet, selon leur structure, ces filtres peuvent fonctionner sous incidence oblique en étant indépendant de la polarisation, ce qui constitue une performance très recherchée. De même, par un ajustement de l'angle d'incidence, il est possible d'accorder leur longueur d'onde de fonctionnement sur une plage spectrale pouvant couvrir quelques dizaines de nanomètres. Cependant, au début de notre étude, aucun filtre à réseaux résonnants ne permettait d'accéder à l'accordabilité en longueur d'onde avec conservation de l'indépendance à la polarisation sur la plage d'accord. Nos travaux ont alors été guidés par la recherche d'une solution à ce problème.